Survie et alimentation : se constituer des réserves

Survie et alimentation : produire son alimentation et se constituer des réserves

Quand tout va bien, nul besoin de faire des réserves de nourritures… Sauf si l’on se prépare à ce que tout aille mal ou moins bien. Dans une approche de survie ou d’effondrement la constitution de stocks de réserves alimentaire est primordial.

Plusieurs types de produits, d’aliments et de mode de production sont disponibles, voici un bref aperçu de ce qui est possible.

L’idéal est de pouvoir produire sa propre alimentation grâce à une jardin extérieur, une serre de jardin, voire à un système hors sol (difficile si absence d’électricité). Un jardin bien exploité peut permettre une production bien au delà des besoins d’une famille en légume. Il faut privilégier les légumes les plus nourrissants, les plus simples à conserver, les plus coûteux du commerce. L’utilisation d’une serre de jardin permet de disposer d’une masse de produit même en hiver : salades, épinards, oignons, blettes, tomates… La saison d’hiver selon votre région sera plus difficile, mais l’été permet de constituer des stock.

Comment conserver les légumes du potager ?

Plusieurs techniques de conservation sont adaptées à des situations de survie : la fermentation, la deshydratation, la mise en conserve, la mise en silo ou conservation en cave, le vinaigre.

Selon les légumes le mode de conservation diffère.

Les tomates ne se conservent guère autrement qu’en conserve, en sauce bien souvent. La déshydratation est assez hasardeuse notamment en fin de saison, et on profite moins de la tomate ainsi conservée. Tomate = coulis + mise en conserve.

Les carottes sont parfaitement adaptées à une conservation plutôt longue même fraiches. La carotte se conserve dans un silo ou dans une cave sous-terraine prévue à cet effet. Les carottes peuvent également être rapées et fermentées en saumure.

La pomme de terre se conserve de long mois en cave dans le noir. Elle peut aussi se conserver en pleine terre plusieurs mois. La pomme de terre est nourrissante, mais d’une faible valeur marchande. A voir s’il faut la cultiver ou la troquer contre des produits de plus grande valeur.

La chou, vert, rouge se conserve cru en silo, mais se conserve avantageusement fermenté. La fameuse choucroute se conserve des mois et années durant sil elle a bien été conçue.

La production d’oeufs au jardin présente également un grand avantage en plus du potager : disposer de protéines de qualité produites par des poules de plein air – un goût incomparable. Tous les jours des oeufs de qualité. Ces produits ne se conservent pas très longtemps mais ils complètent les légumes du potager.

Une autre façon de conserver la nourriture : la déshydratation.

La nourriture déshydratée est un basique de la survie. Que ce soit des flocons de pomme de terre, ou des plats élaborés prêts à être réhydratés.

Si l’on produit ses propres légumes il faut investir dans une machine à deshydrater et une pour mettre sous vide.

Sinon de nombreuses boutiques proposent des plats lyophilisés à stocker ou pour des situations ou cela est nécessaire : rando, isolement ponctuel, aventure…

Les céréales comme le blé ou le riz se stockent facilement et sur des périodes très longues. Le riz peut se consommer des années après sa récolte et constitue une base alimentaire nourrissante et saine. Attention pour les céréales sèches aux mites alimentaires qui peuvent les détériorer fortement. A conserver dans des boîtes fermées et étanches à l’abri de la lumière et de l’humidité.

 

Que ce soit pour la lacto-fermentation ou la saumure ainsi que la cuisine au quotidien il est nécéssaire de stocker du sel de mer en quantité. Le sel est utile au quotidien et il est peu couteux à ce jour. Demain dans les régions éloignées des mers il pourrait être plus difficile à se procurer.